mercredi 4 mai 2011
Visages du Roman (31)
« Enrico Beyle
, milanese,
visse, scrisse, amo…
quest'anima
adorava
Cimarosa, Mozart e Shakespeare
mori di anni
il ..18.. »
J'ai vécu, écrit, aimé, et note-t-il, comme l'écrivait un certain bordelais, les mots ont un sens, et ils ne sont assemblés par hasard, modifier cet assemblage, cette cristallisation qui s'opère là, change tout, mais les humanoïdes tenant de la moraline ne manquent jamais l'occasion de le faire, ils se mêlent des vivants, pourquoi, ajoute-t-il, voudrions-nous qu'ils n'en fasse pas de même des morts et de l'épitaphe qu'ils ont décidé de laisser au Temps. C'est ainsi peut-être qu'ils pensent d'un trait rayer ce que l'écrivain voulait, mais les écrits restent et leurs traces les ridiculise à jamais.
Qui sait vivre, sait écrire et aimer, lisez :
" Il me semble que mon bonheur physique avec Angéline m'a ôté beaucoup de mon imagination. I make that one or two every days, she five, six and sometimes neuf fois. " (1)
" J'étais couché avec Angéline. Le canon l'éveille à dix heures. C'était le troisième coup, nous comptons le vingt-deuxième avec transport.
A notre dix-neuvième, qui était le vingt-deuxième du public, nous entendons applaudir dans la rue. " (1)
" Elle a dit, avec l'air assez convaincu, en parlant des rapports que nous avons eu ensemble : " Mais c'est un roman. " (1)
à suivre
Philippe Chauché
(1) Journal / Stendhal / Édition d'Henri Martineau revue par Xavier Bourdenet / Folio classique / Gallimard
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