" Les rois manipulent en secret des seins admirables auxquels ils impriment le sceau de leur bague qui y reste gravé, car ils l'appliquent lorsque les seins sont incandescents, lorsqu'ils s'amollissent comme la cire à l'heure ardente de l'orgueil. " (1)
jeudi
" J'ai passé une partie de l'après-midi à écouter Delirio amoroso de Haendel, Emmanuelle Haïm dirige Le Concert d'Astrée et Natalie Dessay chante... Sur ces rives douces et sereines / chaque fleur naît d'elle-même avec le sourire. Parmi la musique et les chants / les amants respirent un vent d'amour toujours clément. Pitié, courage, gloire et honneur, / qui peut me refuser cette juste récompense ? Les souffrances seront le plaisir de l'aimé / qui vous doit donner l'amour et la fidélité. Il s'agit de Cantates italiennes souvenir d'un séjour italien du musicien de mi-1706 à mi-1710, son Delirio amoroso fut donné en 1707, ce qu'en offre Le Concert d'Astrée est d'une légèreté étourdissante, la musique doit adoucir le Délire amoureux, l'envelopper, ou qui sait, l'accentuer, je me dis que les déesses devraient l'écouter plus souvent, celles qu'il connaît de près ou de loin - c'est semblable - s'y plonger comme dans le calice de la Mer. "
à suivre
Philippe Chauché
(1) Seins / Ramón Gómez de la Serna / traduc. Benito Pelegrin / Babel / 1995
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