Jack-Alain Léger
Il aura porté autant de masques que de pseudonymes, Jack-Alain Léger, dont Gallimard publia Maestranza, " ni essai ni roman ce qu'on voudra " dédié " Aux amis qui ne disent que ce n'est pas fini, aux amis, donc, et à Julian Lopez " El Juli " pour ouvrir le nouveau siècle. Mais aussi Dashiell Hedayat, traducteur de Bob Dylan, Eve Saint-Roch, et Paul Smaïl. De ses livres refusés par les éditeurs, il parlait de romans romans romans, comme l'on évoque les toros toros. Rêvant d'aristocratie, de belles manières, d'élégance naturelle, il ne pouvait que franchir les portes des arènes, et accompagner les Pasos de la Semaine Sainte. " Le grand portail des arènes était encore ouvert. Je suis allé repérer par quelle porte j'accéderais à ma place le lendemain soir. J'ai relu le cartel : Curro Romero, Espartaco, Rivera Ordoñez, taureaux de Juan Pedro Domecq et Parladé. Une allégresse irraisonnée m'envahissait avec la force d'un pressentiment : je ne sais pourtant pas ce que je ressentirais devant la fatale réalité de la corrida. "
Philippe Chauché
lundi 8 février 2016
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