" La splendeur, le divin de l'esthétique est justement de ne s'attacher qu'à ce qui est beau ; pour le fond elle n'a à s'occuper que des belles lettres et du beau sexe. Je peux me réjouir et réjouir mon coeur en imaginant le soleil de la féminité rayonnante dans sa plénitude infinie, s'éparpillant en une tour de Babel, où chacune en particulier possède une petite parcelle de richesse entière de la féminité, mais de sorte qu'elle en fait le centre harmonieux du reste de son être. En ce sens la beauté féminine est divisible à l'infini. " (1)
Le beau est la splendeur du soir.
Le ciel hésite entre le noir total, le gris perle et le blanc surgissant de la pleine Lune.
Le beau du Temps va naître de l'Instant, dans les mouvements de soie de son regard, éclats vifs.
Les corps nous délivrent de la pesanteur, ils échappent à la loi sociale, c'est une bonne nouvelle.
Le beau de l'Instant, comme un remue ménage du Verbe, fait exploser les certitudes.
Le centre harmonieux de la phrase est définitivement une histoire de peau.
J'écris au temps présent dans la délivrance de l'accompagnement.
Je n'ai rien à perdre à vivre.
La beauté féminine, émergence d'une composition florale.
Jasmin, rose et marguerite.
Ce jour, j'ai l'humeur fleurie.
à suivre
Philippe Chauché
(1) Le Journal du Séducteur / ou bien... ou bien... / Sören Kierkegaard / traduc. F. et O. Prior et M. H. Guignot / Gallimard
lundi 2 novembre 2009
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