dimanche 28 juin 2009
Journal d'Eté (3)
Il avait épinglé la reproduction imprimée de l'inconnue sur le mur qu'il fixait souvent lorsqu'il écrivait, très exactement à hauteur de ses yeux lorsqu'il était assis derrière son bureau, et qu'il levait la tête, quatre mètres les séparaient et deux fenêtres qui s'ouvraient et se fermaient sous les rafales du vent.
Une nuit, la belle inconnue italienne de Léonard disparut, l'épingle était toujours à sa place, mais rien d'autre sur le mur, rien au sol, rien, le vide. Le vide se dit-il, c'est peut-être une autre manifestation de sa présence.
" Pensées dangereuses. Maintes pensées s'approchent-elles peut-être, des frontières magiques ? Beaucoup d'entre elles deviennent-elles vraies ipso facto ? "(1)
à suivre
Philippe Chauché
(1) Novalis / Fragments / traduct. Maurice Maeterlinck / José Corti
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