" Bénie soit la femme qui t'a enfanté ", la phrase est offerte des gradins à l'ombre, le garçon livide met ses doigts sur les lèvres et embrasse celle qui lui a ouvert le mouvement du temps, c'est aussi cela être torero.
Le torero au visage de cendre s'offre au destin taurin dans le silence du cercle de sable, c'est une apparition qui transforme en or tout ce qu'elle touche, c'est un orpailleur romanesque, qui n'avance pas masqué mais dans une vérité absolue de l'exposition, mais ce soir là sa plume n'a pas croisé de parchemin à sa hauteur, peut nous importe, note-t-il, l'art du toreo de José Tomás Román Martín fertilise notre mémoire, demain il croisera un taureau qui méritera de ce qu'il est, le Dante Alighieri des ruedos.
Philippe Chauché
Pour tous ces vertiges qui ne sont pas dus au hasard, Merci. Une petite surprise vous attend sur mon blog,un clin d'oeil, un simple merci.
RépondreSupprimerMaia
Bonjour,
RépondreSupprimerpour vous qui aimez les arènes : http://pinsolle.chez.com/index.html
Une artiste de Bayonne qui a bien du talent.