" Sauvage prière que celle des taureaux
au Soleil, dont les chevaux
foulent déjà les confins de la Terre engourdie ;
il cache à la nuit ses trésors
- et à ses obéissantes troupes d'étoiles
il ordonne de se retirer ; l'Aurore,
par ses baisers éveillés,
il la vêt maintenant d'argent ;
vallées et rives,
il les couvre de brumes, et la déserte
marisma frémit sous les brises matinales. " (1)
" Filles de la Alfalfa, pimpants jeunes gens,
foulard noir à la taille
et crêpe au chapeau.
Deux veuves avec des oeillets
noirs dans leur noire chevelure.
Noire ceinture et cravate
noire, le justaucorps des toreros :
un ruban noir
sur l'or de la manche.
Huit chevaux tiraient
le corbillard de l'Espartero. " (1)
Souvent la nuit venue, il affronte sous les éclats de lune quelques livres bravos, et leur vole des naturelles invisibles, au risque d'y laisser sa mémoire.
à suivre
Philippe Chauché
(1) La Toriada / Fernando Villalón Daoíz y Halcón / traduc. Jacques Issorel / mare nostrum Editions
Chotis del Eliseo madrileño
RépondreSupprimerElíseo. Yo soy el "Elísedo",
un baile de mistó;
yo tengo mis salones
al lao de un parador.
Paseante. ¿De Muñoz?
Elíseo. Sí, señor.
Cab. Pues apaga y vamonós.
Paseante. ¿No hay enfrente un café?
Elíseo. Eso sí que no lo sé.
El que vive es un doctor.
Paseante. Pues la muestra es de herrador.
Elíseo. Un poquito más abajo,
según dijo un caballero,
se verá dentro de poco
el retrato de Espartero.
Todos. ¿El torero?
Elíseo. ¡Qué torero!
El valiente general,
el patriota de vergüenza,
el constante liberal.
Tiples. ¿Liberal?
Paseante, Cab. Liberal.
(... ...)