Le regard : il transcende l'espace, et s'ouvre sur la Courbe intérieure du Temps, c'est une vibration qui monte du centre de l'être pour en iriser la peau.
Il offre son regard à la danseuse rouge des bords du fleuve et sous les arbres, ici le fleuve a changé de corps, les arbres abritent d'autres vibrations marines, alors il se penche sur les eaux grises et embrasse le tumulte des marées à venir.
" Les mouettes, tant et tant,
Volent de la rivière vers la mer...
Toi, sans le vouloir tu enchantes,
Il n'est pas nécessaire de voler. " (1)
à suivre
Philippe Chauché
(1) Fernando Pessoa / Quatrains / traduct. Henri Deluy / Ed. Unes
jeudi 6 août 2009
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