" Belle aux joues de tulipe, aux heures du matin,
Fais-moi de la musique et verse-moi du vin !
Je veux à la fois la belle et la jolie !
Je veux la belle, la jolie, la rose, la tulipe et le vin de bon matin ! " (1)
" Soixante-douze vérités, voilà ce qu'ils ont !
T'aimer, toi, c'est mieux que la fragilité qu'ils ont ;
Au loin Islam, religion, péché !
Le but, c'est toi, pour le reste restons-en là ! " (1)
" Je pratique la religion du jus de la vigne ;
Autour de moi pas d'attirail, pas d'ustensiles sauf pour le jus de vigne ;
Si ton maître, ô fanatique, était la raison, tu serais satisfait
Car ton maître serait mon disciple. " (1)
Voilà bien se dit-il qui mériterait attention, si les humanoïdes étaient capables d'attention, mais non pense-t-il, restons-en là, et ouvrons une bouteille de " jus de vigne " à la santé des fées des vallées et des coteaux en attendant d'être engloutis dans le vide du tonneau.
à suivre
Philippe Chauché
(1) Rubayat / Omar Khayam / traduct. Armand Robin / Poésie Gallimard
La chaude liqueur de la treille...
RépondreSupprimerA la bonne vôtre, Philippe.
Où il était question, quelques billets plus haut, d'une barque qui la prenait : voilà qu'on met du vin dans son eau.
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