vendredi 21 octobre 2011
Liberté Secrète
" Mademoiselle Eradice obéit aussitôt sans répliquer. Elle se mit à genoux sur un prie-Dieu, un livre devant elle ; puis, levant ses jupes et sa chemise jusqu'à la ceinture, elle laissa voir des fesses blanches comme la neige et d'une proportion admirable.
- Levez plus haut votre chemise, lui dit-il : elle n'est pas bien ; là, c'est ainsi. Joignez présentement les mains et élevez votre âme à Dieu ; remplissez votre esprit de l'idée du bonheur éternel qui vous est promis.
Alors le père approcha un tabouret sur lequel il se mit à genoux derrière et un peu à côté d'elle. Sous sa robe, qu'il releva et qu'il passa dans sa ceinture, était une grosse et longue poignée de verges, qu'il présenta à baiser à sa pénitente. " (1)
" Concluons donc, ma chère amie, que les plaisirs que nous goûtons, vous et moi, sont purs, sont innocents, puisqu'ils ne blaissent ni Dieu, ni les hommes, par le secret et la décence ( c'est moi qui souligne ) que nous mettons dans notre conduite. Sans ces deux conditions, je conviens que nous causerions du scandale et que nous serions criminels envers la société : notre exemple pourrait séduire de jeunes coeurs destinés par leurs familles, par leur naissance, à des emplois utiles au bien public, dont ils négligeraient peut-être de se charger, pour ne suivre que le torrent des plaisirs. " (1)
à suivre
Philippe Chauché
(1) Thérèse Philosophe / Le Terrain Vague / 1954
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C'est la photo qui suscitera mon commentaire aujourd'hui, car elle me suggère une musique, le bruissement des bas, suaves étuis de soie qui crissent au moindre jeu des jambes des femmes.
RépondreSupprimerUn étui de soi, le Je des femmes...
Extrait du film "L'homme qui aimait les femmes" :
"Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tout sens, lui donnant son équilibre et son harmonie".
Belle nuit