lundi 23 janvier 2012

Les Trois Jours de la Rose.



« Un moustique dure une journée, une rose trois jours. Un chat dure treize ans, l’amour trois. C’est comme ça. Il y a d’abord une année de passion, puis une année de tendresse et enfin une année d’ennui. »



Voilà bien un film qui n'aurait pas déplu à Cioran et même qui l'aurait amusé - ceux qui doutent de l'humour redoutable du roumain devraient le lire pour de vrai ( comme disent les enfants ) - à quelques communistes balnéaires, amuseurs désenchantés, amateurs de jeunes femmes et d'aphorismes piquants et pétillants qui portent à leurs lèvres une coupe de champagne face à l'océan, l'oeil amusé par un tsunami qui au large est en train de se former, séducteurs détachés et mordants, écrivains qui n'en pensent pas moins, suicidés maladroits, et causeurs intarissables. Point de chef d'oeuvre comme le disait Vivant Denon et c'est réjouissant. Beigbeder c'est Lubitch à Guéthary.


à suivre

Philippe Chauché

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