Vous doutez, lisez Bashō pour affiner vos doutes.
Vous perdrez pied, lisez Bashō en attendant de couler.
Vous aimez, lisez Bashō en attendant que l'on vous étreigne.
Vous écrivez, lisez Bashō pour aiguiser votre plume.
Vous vous ennuyez, lisez Bashō pour éclairer votre ennui.
Vous aimez les fleurs, lisez Bashō et vous apprendrez à fleurir.
Vous fréquentez le silence, lisez Bashō le musicien.
" La chaleur des oeillets
déjà oubliée -
Chrysanthèmes sauvages. "
" A mon ermitage
la lumière carrée de la lune
à la fenêtre. "
" Sur le chemin montagneux
une violette me fascine
sans raison. "
" Jour de l'an -
en y réfléchissant
triste comme un soir d'automne. "
" Fort intéressant
pour le coeur,
le dernier mois de l'année. "
à suivre
Philippe Chauché
"une violette me fascine
RépondreSupprimersans raison." Superbe !
Ah oui, et un 'e' en trop à 'ennui'.
RépondreSupprimer(Supprimez évidemment ce commentaire.)
Merci cher Philippe Chauché pour tout ce que vous faites pour le goût, la délicatesse… et pour la poésie.
RépondreSupprimerUn pigeon voyageur du Temps nous apporte à l’instant un message de Bashô : il s’associe à nous pour vous souhaiter une très belle année 2013.
Héloïse Angilbert & R.C. Vaudey
Chers Libertins-Idylliques, que la lumière du Col de Sayo no Nakayama éclaire l'annnée du Temps qui s'est ouverte.
RépondreSupprimer" Coucou quand chantes-tu ?
les fleurs de prunier
épanouies depuis janvier "
Cher Cédric, que l'Espace des mots fasse fleurir vos phrases
" L'âme du saule pleureur
devient-elle celle d'un rossignol
dans son sommeil ? "
Bien à vous
Philippe Chauché