Un certain art de vivre, c'est ici un art certain du cante jondo.
Face à la déferlante des fâcheux de la Fête de la Musique, il s'en tient à quelques principes et quelques manières.
Philippe Chauché
dimanche 24 juin 2012
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Il faut des fêtes bruyantes aux populations : les sots aiment le bruit, et la multitude c'est les sots ; et puis le peuple est le même partout : quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude.
RépondreSupprimerLa bonne politique est donc de faire croire aux peuples qu’ils sont libres, et surtout libres de s’abandonner à leurs vices, puisque l’on gouverne mieux les hommes par leurs vices que par leurs vertus.
Plutôt que d’offrir toujours ses vices au peuple, il faut, surtout, les lui vendre, à tempérament : c’est là le moyen de s’enrichir immodérément à ses dépens et de l’assujettir à — et par — ses addictions.
On trouve là, d’un même mouvement, le meilleur moyen d’en faire le farouche défenseur de cette nouvelle et supérieure forme de l’assujettissement par la liberté — mais une liberté ravagée, comme le reste, par l’injouissance poétique et sentimentale — que l’on gagne, également, à mettre en spectacle.
L’art supérieur restant de faire découvrir aux peuples — tirés de leur propre fonds — toujours de nouveaux vices ; ce que l’on réalise en désagrégeant toutes les anciennes formes de coercition des instances familiales, morales, sociales et religieuses — pour les faire glisser dans les eaux glacés du calcul égoïste — en favorisant, plutôt que de les combattre, parmi ces multitudes, les pervers au détriment des simples névrosés : le seul plaisir des premiers étant, on le sait, de débaucher les seconds.
De sorte qu’on se trouve naturellement assistés, pour assujettir ces seconds, par les
Qui regarde l’histoire des deux siècles passés y verra l’application démocratisée, c’est-à-dire appliquée à tous, et finalement par tous, de ce que je viens d’énoncer.
De sorte qu’on se trouve naturellement assistés, pour assujettir ces seconds, par les premiers.
RépondreSupprimerQui regarde l’histoire des deux siècles passés y verra l’application démocratisée, c’est-à-dire appliquée à tous, et finalement par tous, de ce que je viens d’énoncer.
les eaux glacées du calcul égoïste
RépondreSupprimerUn homme qui s’obstine à ne laisser ployer ni sa raison, ni sa probité, ou du moins sa délicatesse, sous le poids d’aucune des conventions absurdes ou malhonnêtes de la Société, qui ne fléchit jamais dans les occasions où il a intérêt de fléchir, finit infailliblement par rester sans appui, n’ayant d’autre ami qu’un être abstrait qu’on appelle la vertu, qui vous laisse mourir de faim.
RépondreSupprimerChamfort.
" Un homme d'esprit me disait un jour : que le gouvernement de France était une monarchie absolue tempérée par les chansons. "
RépondreSupprimerChamfort
Cher Philippe Chauché,
RépondreSupprimerVous êtes le meilleur des hôtes, et vous tenez votre salon d'une main de maître.
Je tenais à vous le dire.
C'est un peu à contretemps, mais
c'est dit.
Bien à vous.
Vaudey
N oublions pas sue la graphie initiale de l événement était "faites de la musique".
RépondreSupprimerDémagogue ? Certainement. Restait à les prendre au mot et après la musique faire le reste.