jeudi 1 décembre 2011
Par-delà le Baile.
"L'ici" me convient dit-il, ce sitio que seuls voient et vivent ceux qui en savent long sur leur corps et celui de l'autre.
Le flamenco en est sa vérification permanente, chaque geste augure de ce que le mouvement du temps procure de plus lumineux, s'y accorder est un défi.
"L'ici" c'est le réel, et seul le réel mérite attention, question de duende.
à suivre
Philippe Chauché
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50 coups de cornes étaient venus dessiner sur son corps une carte du courage, avec ses veines bleues et ses boursouflures purpurines.
RépondreSupprimerEntre ses mains, un gigantesque papillon fuchsia et jaune, tournait autour de lui comme une phalène avant l'orage noir.
Diego Puerta, le maestro sévillan, dessinent depuis hier des véroniques avec les nuages...
Ces notes de flamenco en écho, l'accompagne.
et l'aficion essuie encore une fois une larme.
Chère Maïa,
RépondreSupprimerTorero, torero, torero lançaient-ils à son passage dans les rues de Pamplona, à Triana, les voix brodent la soie céleste de sa chaquetilla, dans la Marisma, les toros embrassent la lune, où parfois l'on voit son ombre se croiser sous la charge du diable.
Philippe Chauché