mardi 14 juillet 2009
André Bénédetto : Festival d'Avignon (4)
Dans le retournement du Temps, il est là, bien vivant, attentif au mouvement perpétuel du Théâtre.
Tentez l'oreille vous l'entendrez, vous entendrez sa voix qui mûrit au soleil du mois de juillet.
Les corps s'absentent parfois, mais cela ne dure qu'un Temps, et si l'on est un rien attentif, un rien éclairé par des "poursuites" solaires, on peut s'apercevoir que ce n'est qu'une dérobade, une sortie temporelle "côté jardin", une autre façon de s'accorder au Temps.
Alors, lorsque vous traverserez la Place des Carmes, ne soyez pas surpris si vous sentez sa présence sur vos pas, ne soyez pas effrayés si vous entendez sa voix, son rire, pensez seulement, que comme les livres, la musique, les regards éclatants, les mots des acteurs sauvent, et finissent parfois par sauver aussi ceux qui les portent.
à suivre
Philippe Chauché
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RépondreSupprimerBeau texte très vrai auquel j'adhère.
RépondreSupprimerIl fait à jamais partie de l'histoire, d'abord, de la place des Carmes !
RépondreSupprimerIl fait partie des vivants, à tout jamais, et si les mots nous resteront, lui, continuera à habiter les lieux et les cœurs.
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