mercredi 30 juin 2010

Vérités et Mensonges (2)




« La femme est l’être qui projette la plus grande ombre ou la plus grande lumière dans nos rêves.»

Comme il n'avait plus rien à offrir, il décida de se vendre aux enchères.

Lorsqu'il se regardait dans un miroir, il éclatait de rire.

S'il collectionne les chemises blanches, c'est pour dissimuler ses idées noires.

à suivre

Philippe chauché

dimanche 27 juin 2010

Propos Intempestifs (9)



" C'est la qualité de notre feu qui nous différencie. " (1)

" La guerre, la paix et toutes les tribulations de ce monde ne sont régies que par des artifices. " (2)

Cézanne affirma un jour avec raison que son " art est réservé à un nombre excessivement restreint d'individus ", il en va de même de l'amour.

La sincérité est un signe qu'il trace de la pointe de ses lèvres.

Sur sa pierre tombale, il fera un jour graver : " rien d'autre à ajouter ! "


à suivre

Philippe Chauché

(1) Nouvelles Pensées de l'Amazone / Natalie Clifford Barney / Éditions Ivrea
(2) Dictionnaire du Mensonge / Pio Rossi / traduct. Muriel Gallot / Éditions Allia

samedi 26 juin 2010

Propos Intempestifs (8)



Juan Miro 1893-1983

" Je possède cette sorte de talent qui doit toujours faire de nécessité vertu. " (1)

à suivre

Philippe Chauché


(1) Ludwig Wittgenstein / Remarques Mêlées / traduct. Gérard Granel / GF Flammarion

jeudi 24 juin 2010

La Musique Seule (3)



" Le style : habiller la pensée sans la travestir. " (1)

" On n'imagine pas combien il faut d'esprit pour n'être jamais ridicule. " (2)

" N'attendre pas qu'on soit soleil couchant.
C'est une maxime de prudence, qu'il faut laisser les choses avant qu'elles nous laissent. Il est d'un homme sage de savoir se faire un triomphe de sa propre défaite, à l'imitation du soleil, qui pendant qu'il est encore lumineux, a coutume de se retirer dans une nuée, pour n'être point vu baisser, et, par ce moyen, laisser en doute s'il est couché ou non. C'est à lui de soustraire aux accidents pour ne pas crever de fâcherie. Qu'il n'attente pas que la fortune lui tourne le dos, de peur qu'elle ne l'ensevelisse toute en vie, à l'égard de l'affliction qu'il en ressentirait, et, mort, à l'égard de sa réputation. Le bon cavalier lâche quelquefois la bride de son cheval, pour ne le pas cabrer, et ne pas servir de risée s'il venait à tomber au milieu de la carrière. Une beauté doit adroitement prévenir son miroir, en le rompant avant qu'il lui ait montré que ses attraits s'en vont. "
(3)

Il aspirait à devenir invisible, un seul regard confirma ce désir.

à suivre

Philippe Chauché

(1) Commérages / Esnaola / Distance
(2) Maximes et pensées / Chamfort / Folio classique
(3) L'homme de cour / Baltasar Gracian / traduct. Amelot de la Houssaie / Éditions Gérard Lébovici / 1987

lundi 21 juin 2010

La Musique Seule (2)



" L'idéal serait de pouvoir se répéter comme... Bach. " (1)

Il lui est souvent arrivé de ne rien voir, jamais de ne pas entendre.

" Mozart a été l'un de ceux qui ont le mieux entendu parmi tous ceux qui entendent : il l'"a été", c'est à dire qu'il l'est essentiellement, qui l'est encore. " (2)

Souvent il s'abandonne au silence de Bach.

" Non, l'art n'est pas indispensable comme l'air que l'on respire.
L'art, c'est jusqu'à l'air que l'on respire. " (3)

Il ne voit pas de différence entre l'amour et les " Préludes et Fugues " du 2° Livre du Clavier bien tempéré de Bach par Friedrich Gulda.

La musique seule sauve, c'est ce qu'il aime à penser.

Il a souvent pensé que ses façons d'aimer étaient profondément musicales, même si parfois on lui reproche ses fausses notes.

à suivre

Philippe Chauché




(1) Aveux et Anathèmes / E. M. Cioran / Oeuvres / Quarto / Gallimard
(2) Martin Heidegger / in Philippe Sollers / l'Évangile de Nietzsche / Entretiens avec Vincent Roy / le cherche midi
(3) Commérages / Esnaola / Distance

lundi 14 juin 2010

samedi 12 juin 2010

Vérités et Mensonges

" On dit, en politique, que les sages ne font point de conquêtes : cela peut aussi s'appliquer à la galanterie. " (1)

L'Ennuie, une manière de baptême que l'on reçoit à tout âge.

" Le goût rend les choses AGRÉABLES. " (2)

Un livre que l'on ne pense pas à offrir est un livre sans intérêt.

" Pour les femmes que j'ai connues, j'espère être le meilleur de leurs pires souvenirs. " (3)

Les belles manières devraient dépeupler les villes.

Écrire pour une inconnue qu'il aura le bonheur de ne jamais connaître.

Il pense souvent au suicide, surtout celui des autres.

" Lenteur réfléchie, signe de majesté.
Vivre et marcher comme si l'on avait devant soi l'éternité.
Fuir également, toujours à pas comptés. " (4)

Sa principale qualité, ses pertes de mémoire.

Les grands vins, le troublaient tout autant que les grands musiciens.

Son somnifère préféré : se regarder.

Son remède contre les malveillants : écouter Bach.



à suivre

Philippe Chauché


(1) Maximes pensées / Chamfort / Folio Classique
(2) Remarques mêlées / Ludwig Wittgenstein / GF Flammarion
(3) Délectations moroses / Frédéric Schiffter / le dilettante
(4) Commérages / Esnaola / Distance

jeudi 10 juin 2010

Le Ballet des Martinets

Il est attentif, penché à la fenêtre de sa tour et suit le ballet des martinets délicieux, le temps est comme l'on dit à l'orage, les oiseaux du bonheur dessinent dans sa rue le portrait de l'Admirable. Il se dit, ces oiseaux ouvrent un autre espace de Joie, il pourrait lui en parler des heures, dire leurs éclats, leurs dérives, les éphémères croisements de leurs ailes, la manière d'être et d'embraser l'espace, les sauts et les sursauts, l'attente et la révélation, il pourrait écrire tout ce qu'il voit, tout ce qu'il devine, tout ce qu'il imagine, tout ce qu'il pense, tout ce qu'il ressent, tout ce qu'il oublie aussi.

Il pense aussi, à Patrick Modiano, qu'il vient d'écouter, cette voix, des phrases qui s'abandonnent sur la plage, comme une vague qui vient y mourir, sont comme le vol des martinets de la rue aux vierges perchées et admirées.

Il entend avec un rare bonheur une voix venue de loin, douce, solidaire, que les anges la protègent.

Il pense à la danseuse des bords du Rhône, au croisement de ses mains qui délivre des malédictions, à son regard, à l'éclat de sa peau, aux envolées de son corps libre et heureux, c'est la seule chose qu'il puisse faire.

Il n'écrit plus, il s'est endormi.

A suivre.

Philippe Chauché

mardi 8 juin 2010

Propos Intempestifs (5)

" Quand on rencontre quelqu'un de vrai, la surprise est telle qu'on se demande si on n'est pas victime d'un éblouissement. " (1)

Aimer revient au même.

Sourire à une femme, une méditation.

La voix d'un écrivain à la radio : Borges, une divine comédie.

" L'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie. - Après-midi piscine. " (2)

Le silence, ma manière d'écrire.

" Au coeur du mouvement, le repos. Du fond du ciel bleu, l'éclair. " (3)

à suivre

Philippe Chauché

(1) Aveux et Anathèmes / E.M. Cioran / Oeuvres / Quarto Gallimard / 1995
(2) Journal / Franz Kafka / Année 1914 / 2 août / traduc. Marthe Robert / Grasset / 1954
(3) Prolégomènes à une révolution immédiate / Emmanuel Catalan / L'Infini / Gallimard / 2005

lundi 7 juin 2010

Mozart Plus Que Jamais



Jasha Heifetz 1901-1987

Il se dit, la meilleure manière de lutter contre la chaleur accablante qui s'est emparée de la ville aux vierges admirables, c'est d'écouter Mozart. Plus que jamais Mozart.

Il se dit, la meilleure manière de lutter contre le désenchantement, si un jour, il vous saisit, c'est d'écouter Mozart, par exemple le concerto pour piano et orchestre N° 23 en la majeur (1). Plus que jamais Mozart.

Il se dit, la manière la plus noble de retourner le diable, c'est d'écouter Mozart, c'est à dire, devenir sur l'Instant la musique de Mozart, comme on devient en un éclair un corps éveillé lorsqu'une fée vous sourit. Les fées sourient à Mozart. Plus que jamais Mozart.

Il se dit, vos manières épousent la volupté de cette musique, et s'en trouvent transformées. La musique de Mozart vous donne sa grâce, sa force et sa légèreté, cette élégance du détachement, si vous savez l'entendre, et ce n'est pas là chose facile, ajoute-t-il. Il faut avoir un corps accordé au mouvement de la musique salvatrice, la musique seule sauve dit-on parfois à légère sans se douter de la profondeur de cette remarque. Il en va, pense-t-il, de même de l'amour, un corps amoureux qui n'est pas musical, ne peut s'accorder au corps aimé. C'est une question de rythme, de mélodie, d'allegro et d'adagio, de ce savant mélange de la saveur et du savoir. Il écrit, il faut savoir embrasser en musique, il convient d'apprendre à caresser en musique, être musique dans la jouissance, sans cela, marchandage, domination, tristesse, peur, trahisons et terrifiante nostalgie.

Il se dit, la beauté est là, il y a dans son regard la même lumière que dans les sonates pour Piano et Violon (2), c'est un éblouissement, un bouquet de fleurs bleues des champs, une vibration qui vous saisit, comme vous saisit le violon magique d'Hilary Hahn. Plus que jamais Mozart.

à suivre

Philippe Chauché


(1) Vladimir Horowitz, piano / Orchestra del Theatro alla Scala direction Carlo Maria Giulini / Deutsche Grammophon / 1987
(2) Hilary Hahn violon / Natalie Zhu piano / Sonates pour Piano et Violon / Deutsche Grammophon / 2005

dimanche 6 juin 2010

L'Art Admirable


Emmanuele Conegliano dit Lorenzo Da Ponte 1749-1838

Io, Don Giovanni (1), c'est d'évidence, pense-t-il, Io, Da Ponte, Io, Mozart, Io, Casanova, tellement ces trois scissionnistes sont indissociables, c'est tout l'Art Admirable du 18° siècle de permettre que de tels artistes se croisent, s'écoutent, se lisent, se parlent, et s'accordent dans la jubilation de l'Opéra absolu, cette étoile éblouissante et fougueuse qu'est Don Giovanni.

Jusqu'à ce jour, note-t-il, le cinéma n'avait jamais été à la hauteur de cette aventure européenne, musicale et littéraire unique. Clichés accumulés et moralisateurs, domination de la mort, peur de la lumière, de la joie, de la vie, des corps chantant et jouissant - c'est parfois la même chose -, surdité, mauvais oeil, sorcellerie, que sais-je, ajoute-t-il.

Carlos Saura n'est pas seulement cinéaste, il est musicien et lecteur attentif de Casanova, cela se voit, cela s'entend, cela ébloui, il a compris ce qui se jouait là : renverser le Diable et ses collaborateurs, rendre les corps musicaux, amoureux et ainsi dignes d'admiration, pas étonnant que Venise, Dante et Béatrice illuminent le film.



Giovanni Giacomo Casanova de Seingalt 1725-1798

Il écoute, l'interprétation de Georg Solti (2), qu'elle élégance, pense-t-il, alors qu'ici le débrayé des corps et des pensées envahit le moindre espace de la ville aux vierges perchées, ils n'ont décidément peur de rien ces humanoïdes négligés, pas étonnant qu'ils n'entendent ni Mozart, ni Da Ponte, ni Casanova. Pas étonnant pense-t-il qu'ils ne voient rien, ne sentent rien, et savent si peu aimer, si peu chanter, si peu écrire et finalement si peu faire jouir.

" Ma nièce, se montrant de très bonne humeur, me traita comme si je n'avais dû être nullement sensible à la préférence qu'elle avait donné à son lit sur le mien. Cela me plut. De sang rassis, je voyais qu'elle se serait avilie si elle fait autrement. Je ne me trouvais pas même-piqué. L'amour-propre ordonne à une femme d'esprit de ne se rendre aux désirs d'un amant que lorsqu'il peut la supposer gagnée de ses attentions. " (3)



Wolfang Amadeus Mozart 1756-1791

Io, Don Giovanni, c'est aussi, rappellez-vous ce tableau, écrit-il, Io, Picasso. J'existe, et c'est ainsi, vous ne pouvez y échapper, vous devez faire avec, avec l'éblouissement de mon l'art, sa nécessité, sa gloire et sa grâce. Point d'humilité, laissons cela aux dévots, mais la réalité qui éclate comme une gorge dénudée, et sur l'Instant vous sauve.



Io, Don Giovanni, joie, silence, phrases, partitions, doutes, éclats de rire, corps qui s'envolent, enlacement musical, une manière de gifler la laideur dominante, une autre manière de dire je vous aime et vous désire.

" Je m'asseyais devant ma table de travail vers l'heure de minuit : une bouteille d'excellent vin Tokay à ma droite, mon écritoire devant moi, une tabatière pleine de tabac de Séville à ma gauche. En ce temps-là, une jeune et belle personne de seize ans, que je n'aurais voulu aimer que comme un père, habitait avec sa mère dans ma maison ; elle entrait dans ma chambre pour les petits services de l'intérieur, chaque fois que je sonnais pour demander quelque chose, j'abusais un peu de la sonnette, surtout quand je sentais ma verve tarir ou se refroidir. Cette charmante personne m'apportait alors, tantôt un biscuit, tantôt une tasse de café, tantôt seulement son beau visage toujours gai, toujours souriant, fait exprès pour rasséréner l'esprit fatigué et pour ranimer l'inspiration poétique. Je m'assujettis ainsi à travailler douze heures de suite... "
Vive les femmes, vive le bon vin, soutien et gloire de l'humanité. " (4)

Io, Don Giovanni, la vie comme un soleil de phrases, de notes et de corps, peu importe finalement les complots, les trahisons, les mensonges et les crimes, les belles âmes seront plus que jamais musicales.

à suivre

Philippe Chauché

(1) Carlos Saura / scénario Carlos Saura, Raffaelo Uboldi et Alessandro Vallini / avec notamment Lorenzo Baducci, Lino Guanciale, Emilia Verginelli, Tobias Moretti
(2) Don Givanni / Mozart / London Philarmonic Orchestra / Sir Georg Solti / 1978 / Decca
(3) Histoire de ma vie / Casanova / Bouquins / texte intégral du manuscrit original / Robert Laffont
(4) Dictionnaire amoureux de Venise / Philippe Sollers / Plon

samedi 5 juin 2010

Le Corps Aimé



Auguste Rodin 1840-1917

" La nuit, caresse les seins de la jolie et baise tout le jour les lèvres de la belle !
Dédaigne ceux qui blâment ton amour : à leur seul avantage ils te conseillent. Garde plutôt mes paroles de vérité : de vie il n'y a que celle en compagnie des Filles de la Beauté. En catimini elles ont rampé hors de l'Eden pour torturer les vivants, et il n'y a pas d'homme en vie qui ne soit plein de désir.
Noie ton coeur dans les plaisirs, fait la noce, bois à l'outre sur les berges de la rivière, au son des lyres, des colombes et des martinets. Danse et réjouis-toi, bats des mains, sois ivre et frappe à la porte de la folie !
Telles sont les délices de ce monde : comme du bélier de l'investiture prends ta part. Assigne-toi la portion qui était le dû de tes chefs. Sans cesse bois à petites coups ces lèvres humides jusqu'à ce que tu tiennes enfin ta part légitime - la gorge et la cuisse ! " (1)

Aimer un corps est toujours une révélation, c'est ce qu'il se dit.
La nudité, une offrande qu'il faut saisir, comme l'on se saisit d'une phrase.
Tout mouvement vers la nudité d'un corps est d'essence romanesque. (2)
Il se dit aussi, un corps qui s'offre, est un corps accordé au Mouvement du Temps, il faut avoir l'oreille musicienne pour savoir l'embrasser.

à suivre

Philippe Chauché


(1) Ta part légitime / Moïse Ibn Ezra / env. 1055 - env. 1135 / Poésie hébraïque du IV° au XVIII° siècle / choix de poèmes / adapté de l'anglais en prose française par Frans de Haes / L'Infini / Gallimard / 1981
(2) Romanesque : adj. attesté une fois au XVI° siècle, puis à partir de 1627, a subi l'influence de l'italien romanesco. Il qualifie ce qui est merveilleux comme les aventures du roman, une personne exaltée et le genre de sentiments qu'elle a (1690) / Dictionnaire historique de la langue française / Sous la direction d'Alain Rey / Le Robert /

mercredi 2 juin 2010

Propos Intempestifs (4)

" Mot d'un mendiant : " Quand on prie à côté d'une fleur, elle pousse plus vite. "
(1)

Lorsque tout s'effondre, il nous reste le style, les nobles manières et l'élégance de l'absence.

Ne miser que sur la délicatesse de la déraison.

Les alter-moralistes passent leurs nuits à fouiller les poubelles, leur seule compagnie : les mouches vertes.

Préférer un sourire volé à un mauvais livre acheté.

Le bonheur est définitivement interdit aux hommes justes.

Lorsque qu'une femme vous conduit à l'échafaud, offrez-lui un bouquet de roses.

à suivre

Philippe Chauché

(1) Pensées étranglées / E.M. Cioran / Le mauvais démiurge / Gallimard

mardi 1 juin 2010

Une Affaire d'Oreille



Il se dit, tout passe aussi par là, par cette écoute minutieuse du Mouvement du Temps.

Une affaire d'oreille plus importante qu'on ne le dit, qui écoute bien, aime bien.

"... Nous luttons contre un adversaire, le Cyclope, la caméra de surveillance ou la caméra pornographique, qui veut évacuer, numériser ou chiffrer les corps. Pourquoi cette prédominance du regard ? Il faut savoir écouter, avant. Une femme, j'écoute sa voix, et si l'on sait écouter il se passe des choses intéressantes (rires). Le corps le plus beau peut être démenti par une voix affreuse, alors qu'une voix mélodieuse peut se loger dans un corps qui n'est pas si extraordinaire. Ce qui est dévastateur, c'est que l'oeil soit précisément l'organe le plus sollicité aux dépens de tous les autres sens, alors qu'un corps humain est une aventure permanente des cinq sens : le goût, le toucher, l'ouïe, l'odorat, la vue... " (1)

Une aventure permanente du corps à vif, c'est à cela qu'il tend.

à suivre

Philippe Chauché

(1) La littérature ou le nerf de la guerre / Philippe Sollers / Discours parfait / Gallimard