vendredi 19 novembre 2021

Fouad El-Etr dans La Cause Littéraire

Il est traducteur, éditeur, poète, et romancier, Fouad El-Etr a répondu à nos questions dans La Cause Littéraire. 


Philippe Chauché, La Cause Littéraire : Vous avez publié cette année votre premier roman chez Gallimard : En mémoire d’une saison de pluie. Un roman bien singulier, qui donne une part belle au style, un roman que nous avons qualifié de luxuriant et d’éblouissant tant il s’attache à une forme romanesque que nous qualifierions d’un autre temps. Roman d’amour et d’amitié, qui offre au lecteur une plongée romanesque étourdissante, par la richesse de sa langue. Un roman héritier de vos écrits poétiques et de vos traductions de poètes ? 

Fouad El-Etr : Ce roman est l’aboutissement d’un travail au long cours, un work in progress, dont une première version fut écrite d’un jet en 1962, au retour d’une escapade avec quelques amis aux vacances de la Toussaint. Quatre esquisses pour un portrait, en 1956 à quatorze ans, quand j’étais en Seconde au Lycée Français d’Alexandrie. En mémoire d’une saison de pluie fut plutôt la matrice de toute ma poésie, avant d’être nourri en retour, soixante années durant, de l’écriture et d’une vie de poésie. 

Ph. Chauché, LCL : Votre aventure poétique s’appuie notamment sur l’aventure de La Délirante, la revue et la maison d’édition éponyme. Le premier numéro paraît en 1967, l’ultime en 1982, certains sont aujourd’hui épuisés. Comment est née cette aventure poétique, littéraire et graphique ? Quel était votre projet éditorial ? 

Fouad El-Etr : Dans les années soixante, quand je suis arrivé à Paris, hormis Saint-John Perse, Pierre-Jean Jouve ou Georges Schéhadé, et, dans un autre registre, Julien Gracq ou Cioran, tout m’était étranger dans le paysage poétique français. Les poètes se pensaient penseurs, les philosophes poètes : les uns étaient structuralistes, marxistes, lacaniens, d’autres heideggériens, ne retenant de leur idole que les jeux de mots et l’usage abusif des tirets. Tout le monde y allait de son Coup de dés, s’égarant dans de stériles, frivoles, abstractions, s’il ne revendiquait pas son impuissance par cette traite inédite des blancs et l’impossibilité d’écrire. Ainsi fut inventée La Délirante, au beau nom de voilier, pour aller à contre-courant à la recherche du Graal. Ma ligne directrice a toujours été la poésie. Fût-il seulement concevable d’écrire ou éditer de la poésie sans poésie ? Il y a même, affirmait Novalis, « une manière poétique de conduire les affaires ? ». La parole des poètes vaut contrat parce qu’ils sont les vrais législateurs du monde. 

Ph. Chauché, LCL : En 1973 vous créez votre maison d’édition, La Délirante, et publiez des textes rares, des poèmes, mais aussi de la prose, sous une couverture immédiatement reconnaissable, reconnaissable également par son beau papier vert ou crème, et ses belles impressions accompagnées de frontispices d’artistes contemporains. Votre souhait était-il, dès le début de la collection, d’affirmer votre différence, par les choix des textes publiés, mais aussi par la forme que vous leur donnez ? Un livre doit-il être beau ? 

Fouad El-Etr : Ce qui est au-dedans est aussi au-dehors. J’ai voulu pour composer la poésie des caractères en plomb, Garamond, Baskerville, Bodoni, beaux, sobres, lisibles, et d’importants tirages typographiques sur des papiers amoureux de l’encre, chiffon, Ingres d’Arches ou Richard de Bas, réservés d’ordinaire aux exemplaires de luxe. Devrais-je m’expliquer là-dessus ? J’aime la Beauté, qui est indivisible, et je voulais la rendre accessible, quoi qu’il dût en coûter, au plus grand nombre, sans dépendre jamais du jugement esthétique, politique, financier de personne. « La poésie est le réel absolu ». Comprenne qui pourra. Et peu dans le milieu de l’édition partagent et pratiquent cette affirmation de Novalis. 

Ph. Chauché, LCL : Au cœur de La Délirante, vos textes, vos poèmes, par exemple dans Comme une pieuvre que son encre efface, vous écrivez : « Que la lecture est belle / Sur les bords de l’amante / Ses lignes s’entremêlent / Comme des fleurs grimpantes », et dans Irascible silence, « Si on te dit obscur reste obscur / Léger ne te laisse pas alourdir / Dans tes poèmes cours / Comme un long échassier », peut-être l’une des définitions de votre poésie et de celle que vous traduisez et publiez ? Tout y est clair et léger comme un échassier ? 

Fouad El-Etr : Le poète, avec ses mots et ses silences, dévoile et voile ce qu’il veut dire ou taire. Il rend visible l’invisible et invisible le visible. Comment définir la poésie ? C’est elle qui définit tout le reste. Elle est cachée et elle éclaire ; obscure, elle rayonne. En écrivant sa poésie la définit chaque poète, et déplace les frontières parfois des définitions antérieures. La poésie se mue sans cesse en elle-même et se redéfinit. 

Ph. Chauché, LCL : Vos choix de traductions se sont portés sur Shelley, Yeats, Keats notamment, pour quelles raisons poétiques et littéraires ? et lorsque vous publiez des traductions de textes de Bergamín, des poèmes de Borges, ou de Góngora, quelles en sont les raisons profondes ? 

Fouad El-Etr : Quelle pourrait en être la raison sinon l’amour que je leur porte, autant qu’à Blake, Synge ou Shakespeare, et l’attirance qu’exercent sur moi les langues étrangères, dont aucune, je dis bien aucune, ne peut m’être étrangère. « La poésie dissout, dans son essence propre, tout ce qui lui est étranger » dit encore Novalis. Je suis né, j’ai grandi à Alexandrie, la ville de Callimaque, de Cavafy, d’Ungaretti, la ville d’Alexandre qui s’est laissé apprivoiser par ses conquêtes et les coutumes étrangères. Au Lycée Français où j’ai fait mes études nous étions élevés en langues, en anglais, arabe et français, que nous parlions aussi à la maison avec mes oncles francophones et nos parents qui enseignaient les langues et les littératures arabes et anglaises. Ma grand-mère qui n’a jamais fréquenté d’école, ni au Liban où elle est née, ni en Egypte, parlait neuf langues dans la tour de Babel qu’était alors notre immeuble, et je peux affirmer sans trop exagérer que ma langue maternelle est la poésie. 

Ph. Chauché, LCL : Enfin quel est aujourd’hui l’avenir de La Délirante, quels sont vos projets pour les temps futurs ? 

Fouad El-Etr : De quel avenir me parlez-vous ? Sinon rêver, je n’ai jamais fait de projet de plus d’un an. A présent que j’en ai près de quatre-vingts, je me contente du présent. 

Philippe Chauché et Fouad El-Etr (novembre 2021) 


mardi 16 novembre 2021

En mémoire d'une saison de pluie de Fouad El-Etr dans La Cause Littéraire

« … tout flambait, nous, les bûches sur les chenets, et dans le ciel, après la pluie, les éclaircies. De temps en temps les litanies du vent comme un rire de singe tombaient du toit, soulevant l’esprit des bois et des oiseaux de la forêt qui les habitent… ». 

En mémoire d’une saison de pluie est un luxuriant roman d’amour et d’amitié, un roman de légèreté, et de grâce, comme le sont les romans inspirés. Le narrateur et ses amis séjournent au Bois Clair, une maison de famille qui s’ouvre sur des bois propices aux plus folles escapades amoureuses. Le Bois Clair inspirante, le Bois Clair captivante, vivifiante, c’est de cette maison qui tremble sous les âges et les blessures du temps, que va naître l’amour et la nostalgie de ces instants bénis que partagent les trois jeunes gens. En mémoire d’une saison de pluie est un roman où la forêt vibre, enflamme le narrateur et son amie, où les arbres et les animaux furtifs, l’illuminent. Prouesses du style et de la langue chatoyante de Fouad El-Etr, qui rendent ce roman troublant, irradiant, sensuel, comme l’est la passion que porte le narrateur à sa jeune amie, et l’amour de celle-ci pour ses deux complices de passions. Il y aura les instants heureux partagés devant le foyer de la cheminée, les rêves, les longues promenades en forêt, sous une pluie complice, et les éclairs qui strient le ciel et les peaux. Il y aura aussi la disparition des deux pôles de ce trio, cette étrange et troublante complicité des morts – Seul un mort peut faire l’éloge d’une morte –, une magnifique cérémonie des adieux à l’aimée, où l’ami suicidé lui donnera un dernier signe de vie. Les morts de ce roman ne disparaissent pas, ils sont saisis d’éclats qui les rappellent à la vie, ils vivent dans l’au-delà des mots. Il y aura aussi un cerf captif, que les heureux amants du temps retrouvé, délivrent des pièges des bois. Il y aura les temps heureux, qui ne cessent d’éblouir ce roman comme un soleil levant. 

« Six beaux jeunes hommes qui furent ses amants, ou ses admirateurs, la porteraient à bout de bras et la feraient danser en l’air dans son cercueil, la balançant et la berçant de droite à gauche, et de l’avant à l’arrière, comme un esquif les vagues de la mer, lui murmurant le bruit du vent dans les feuilles en guise de berceuse… ». 

En mémoire d’une saison de pluie est un éblouissant roman de vie et de sensations, de sentiments et d’admirations, de corps qui s’enflamment et de mémoires qui flamboient. Un roman où les phrases s’enivrent et nous enivrent par leurs modulations, leurs mélodies, leurs envolées, leurs éclairs et leurs éclats, leurs étourdissantes arabesques qui se déploient au fil du récit romanesque. En mémoire d’une saison de pluie est un roman qui foisonne d’idées et de sensations, un roman que l’on lit en le sentant, en le ressentant, un roman à fleur de peau et à fleur de cœur. Quand on sait que Fouad El-Etr est aussi poète, mais également traducteur de Cavalcanti, de Dante, de Buson, de Keats, et de Yeats, on comprend mieux l’étendue de son imaginaire romanesque, un imaginaire qui se saisit du réel, du souvenir, de l’instant vécu et partagé, pour les transcender, leur donner une nouvelle vie, une heureuse résurrection, un déploiement éblouissant, que cela soit dans la joie des corps enchantés ou dans la douleur des corps brisés. 
Ce roman est traversé par une force évocatrice rare, une richesse chatoyante de phrases, une passion pour les mots choisis, les belles évocations, les émotions à fleur de peau. En ces temps, où prime souvent la littérature maigre, frappée d’un régime littéraire sans sel, sans sucre, sans muscle, sans imagination et sans grâce, Fouad El-Etr est un écrivain habité de littératures, donc d’amour, de sensualité et d’admirations, en somme un écrivain riche de saveurs multiples, et de senteurs troublantes.

« Comme elle me fut longue à venir cette phrase qui conduisit, par ellipses, pénombres et mots interrompus, à nos premiers silences, où se noua pour nous comme un grimoire secret la grammaire de l’amour, à l’orée de ces pluies dont nous savions peut-être, où nous ne le savions pas encore, qu’elles nous apporteraient un nouvel automne, déjà plus fragmentaire et feutré par les ans, le taciturne et sombre écho des précédentes ». 

mardi 2 novembre 2021

La Divine Comédie de Dante dans La Cause Littéraire


 « Dante nous veut pèlerins, avec lui, dans l’itinéraire du salut, et nous place d’emblée au centre de son histoire, avec un “notre” qui nous concerne tous : Au milieu du chemin de notre vie je me retrouvai par une forêt obscure, car la voie droite était perdue » (Préface Carlo Ossola) 

« Ô lumière et bonheur de tous les poètes, que m’aident la longue étude et le grand amour qui m’ont fait chercher ton ouvrage. Tu es mon maître et mon auteur, tu es le seul où j’ai puisé le beau style qui m’a fait honneur » (L’Enfer, Chant I) 

Cette année marque le septième centenaire de la mort de Dante – Durante Alighieri – survenue à Ravenne en 1321. L’occasion pour la Bibliothèque de la Pléiade de faire se rencontrer le texte original, une langue nourrie du provençal au vénitien, et la traduction de Jacqueline Risset parue en 1985 et 1990 chez Flammarion. L’occasion de faire « se parler » (1) les deux textes, de faire entendre les langues, de les laisser résonner : « quindici stelle che’n diverse plage / lo ciel avvivan di tanto sereno – quinze étoiles, en divers points du ciel, / qui l’avivaient d’une telle clarté ». Car chez Dante, le son des mots, la musicalité de la langue (2), font une symphonie note Ezra Pound, le rythme des phrases qui nourrit les Chants est fondateur, fundator : celui qui fonde ou a fondé, comme l’est la connaissance encyclopédique de l’écrivain-poète, de la philosophie, de la théologie, de l’Histoire, des héros et des saints et de ses contemporains de Florence, de Rome, de Sienne, les Noirs (les Donati), et les Blancs (les Cerchi) : imaginons Dante, ces années-là, partagé entre ses liens maritaux avec les Donati, dont il avait épousé une fille, son attachement personnel et intellectuel à Guido Cavalcanti, (…) et son adhésion aux valeurs de la Commune du Peuple (3). Jacqueline Risset qui n’a cessé de lire, de relire, de traduire, mais aussi d’écrire sur Dante, parle fort justement de poème sacré (4). 
La Divine Comédie est au cœur du sacré, et du politique (expulsé de Florence, condamné à mort), c’est un cœur romanesque sacré, un chant inspiré, divin, un poème sacré. Dante s’approprie les textes religieux, et les livre qu’il a lus avec l’attention d’un moine copiste, d’un stratège, d’un visionnaire, l’œil devance la plume et la plume vérifie ce que voit l’œil. Dans L’Enfer, cette immersion outre-tombe, il voit les damnés, traverse le Styx, échappe au Minotaure, poursuit avec son guide sa descente vers l’abime, cercle après cercle, traverse la forêt des suicidés, croise des harpies, des ombres et des monstres, des troupeaux d’âmes nues, et Béatrice, dont la mort en 1290 fut pour l’écrivain un cataclysme, il n’est donc pas surprenant qu’il la fasse resurgir, se lever des morts, dans La Comédie. Qui sont ceux qui peuplent les cercles de L’Enfer ? Dante qui a la précision d’un peintre et l’imagination d’un écrivain nous renseigne : les esprits vertueux non baptisés, les luxurieux, les gourmands, les avares, les coléreux, les hérétiques couchés dans des tombes brûlantes, les sodomites, les violents contre nature, les simoniaques, ou encore les mages et les devins, et d’autres encore. 

« Ces malheureux, qui n’ont jamais été vivants, étaient nus et harcelés sans cesse par des mouches et des guêpes qui étaient près d’eux » (L’Enfer, Chant III). 

Il quitte L’Enfer avec son guide, au XXXIV Chant, pour revenir au monde clair, et revoir les étoiles. Là, il va contempler quatre étoiles, croiser Caton, un honnête vieillard, dans les cercles de L’Enfer, ce n’était qu’âmes perdues, dans Le Purgatoire, il découvre les âmes lentes et traverse la divine forêt. Après la lave, viennent les éclaircies de lumière, qui ne peuvent que conduire au Paradis. La Divine Comédie est un voyage initiatique, terrifiant et splendide, inspiré, où tout est mouvement, et où le narrateur est accompagné de guides : Virgile (« Donc pour ton mieux je pense et je dispose / que tu me suives, et je serai ton guide, / et je te tirerai d’ici vers un lieu éternel… », L’Enfer, Chant I), Béatrice (« Regarde bien ! Je suis bien, je suis bien Béatrice. / Comment as-tu osé accéder à ce mont ? / Ne savais-tu pas qu’ici l’homme est heureux ? », Le Purgatoire, Chant XXX), et saint Bernard (« vole avec les yeux par ce jardin ; / car le voir mûrira ton regard / pour mieux monter par le rayon divin. Et la reine du ciel, pour qui je brûle / tout entier d’amour, nous fera toute grâce, / parce que je suis son fidèle Bernard », Le Paradis, Chant XXXI). 
Dante nous invite à physiquement nous mêler à ce voyage, nous rythmons notre pas sur le sien, nous voyons ce qu’il nous décrit… (Paul Claudel), et nous offre un poème, une romance, un romancero, qui va bouleverser ceux qui le liront : « On n’avait pas entendu cette voix depuis l’antiquité latine. Et voici que le chant n’est plus réminiscence, mais création réelle, et comme un chant de ruche nouvelle essaimant en Ouest, avec son peuple de Sibylles… » (Saint-John Perse), et Philippe Sollers qui lui a consacré un livre d’entretiens avec Benoît Chantre (5) a raison d’insister qu’il s’agit là du premier grand livre pensé et agi intégralement comme livre par son auteur. 

« Les ailes déployées, devant moi se montrait la belle image que leur doux jouir formaient, joyeuses, les âmes assemblées ; chacune paraissait un petit rubis où brûlait un rayon de soleil si ardent qu’il reflétait son éclat dans mes yeux » (Le Paradis, Chant XIX) 

La force romanesque de La Divine Comédie tient dans cette échappée, cette envolée au cœur de ces trois temps, celui des larmes, du feu et de la glace, celui de l’espoir et du passage, et celui de la Lumière retrouvée, divine. L’écrivain est un voyant, un voyant qui s’embarque tel Ulysse dans un voyage au long cours, mais il ne navigue pas, il marche, il marche pour se révéler, perd connaissance, doute, mais aussi s’enivre des couleurs et des mots qui lui sautent aux yeux et aux lèvres, il marche et ne cesse de parler, donc d’écrire. Voyage où il retrouve Béatrice : Mais elle, qui voyait mon désir, / commença, en riant si joyeuse / que Dieu semblait jouir dans son visage… Qui sera beaucoup plus qu’un guide, une deuxième révélation, comme l’est sa Comédie qui irradie les Lettres depuis des siècles. La Divine Comédie est un tremblement humain et divin, un éblouissement, une source de vie, nourrie de l’exil, de philosophie et de théologie, c’est ce qui en fait sa force unique. 

« Ô lumière souveraine qui tant t’élèves au-dessus des pensées mortelles, reprête un peu à mon esprit de ce que tu semblais, et rends ma langue si puissante qu’une étincelle de ta gloire puisse arriver aux gens du futur… » (Le Paradis, Chant XXXIII) 

Philippe Chauché 

En plus de La Divine Comédie et ses nombreuses traductions en Français (André Pézard, Gallimard, 1965 ; Alexandre Masseron, Club français du livre, 1954 ; Jean-Charles Vegliante, Imprimerie Nationale, 1996-2007 ; René de Ceccatty, Seuil, 2017 ; Danièle Robert, Actes Sud, 2016-2018-2020 ; Michel Orcel, La Dagana, 2019-2020-2021), on peut lire de Dante : Vita Nova (Mille et une nuits et Garnier Classiques), Vingt poèmes (La Différence), Rimes (Flammarion). 

(1) Carlo Ossola, Note sur la présente édition. 
(2) le vulgaire… « la langue de la nourrice et du Paradis », dira Pétrarque (Jacqueline Risset, Dante, Une vie, Flammarion, 1995). 
(3) Inglese, Vie de Dante, Chronologie, Luca Fiorentini, dans la présente édition. 
(4) « Mais L’Enfer, première partie du poème sacré… est bien plus qu’un répertoire de châtiments à méditer. C’est une forêt de symboles qui s’entrecroisent et se suscitent l’un l’autre, sans cesse » (Jacqueline Risset, Dante, Une vie, Flammarion, 1995). 
(5) La Divine Comédie, Desclée de Brouwer, 2000.