samedi 26 octobre 2013

Les Grands Présents

 
 

 
Comme son nom l'indique, il s'agit là de Grands Présents, alors que sous la dictée les Assis les disent absents, tout est venu de la lecture à l'ombre d'un Murier, des premières pages de La dernière lettre de Rimbaud, aller retour entre le New Jersey, Aguascalientes et le Harar. Aller retour, A. R., comme Arthur Rimbaud, le roman solaire de Frank  Charpentier y trouve sa source, d'autres s'aventurent ici, un pianiste, un torero, et au bout du compte trois musiciens qui avaient, qui ont, une idée certaine du silence, donc de la poésie, tant de bavards chichiteux devraient s'en inspirer.






Les Assis, toujours aussi néfastes aujourd'hui qu'hier, aiment à se pâmer lorsque les poètes perdent leur adresse ou, c'est selon, lorsqu'ils désertent, - leurs encyclopédies continuent à noter qu' A. R. n'a plus rien écrit après avoir quitté Marseille !, que Monk resta silencieux dans son exil aux côtés de son amie la Baronne Pannonica de Koenigswater ! que Tomas se fait trop rare pour être sérieux !  -. Leur pauvre mémorial artistique ne repose que sur ce qu'ils croient savoir d'eux, et finalement leur rêve est de les enterrer vivants. Perdu,  nous dansons, et ils demeureront le reste de leur vie des Assis.
 
 


à suivre

Philippe Chauché

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