samedi 27 novembre 2010
Ainsi va le Temps (14)
Aspect hollywoodien du communisme balnéaire, et ce n'est pas avouons-le, pour nous déplaire.
Ici même la vocation néo-féministe dominante, forme de croyance culpabilisée et morose, s'est exprimée, qu'il me soit permis de remettre comme l'on dit les " pendules à l'heure ". Les néo-féministes ont par essence un mal fou à s'accorder au Temps et à son retournement, comme d'ailleurs au sexe balnéaire et son détournement qui les glace, ce qui me fait pour le moins sourire.
Les néo-féministes outragées ressemblent à s'y méprendre aux nationalistes frileux.
" Convenons-en, entre malheur de la banalité et la banalité du malheur, le néo-féminisme n'invite guère au voyage. Le vent, la nuit, l'amour deviennent méconnaissables entre les murs désespérément parallèles des chemins de ronde. Tout y prend la couleur terne des collectivités fondées sur la gluance de la promiscuité. J'ai envie de crier : les êtres s'usent à se ressembler. " (1)
Ayant un temps lointain fréquenté les " divinités déclarées du féminisme militant ", ayant baigné dans leur catéchisme gluant et dominateur, je ne peux aujourd'hui que trouver amusant que quelques femmes s'en réclament, comme d'autres d'ailleurs se réclament du blabla " inter-mondialo-philosophique " de philosophes jetables comme le sieur Onfray et ses admirateurs staliniens, ou de l'analphabétisme crétin des chroniqueurs du " Monde Diplomatique " et cherchent querelle aux hommes libres, qui en toute conscience ont un " corps à la bouche ", et s'emploient tous les jours à embraser " l'Or du Temps " et embrasser les jambes dénudées de fées qui s'adonnent au communisme balnéaire.
" Un jour que champêtrement, par raffinement de volupté sur laquelle on se blase en ville, j'avais une bien belle et excellente fortune dans l'épaisseur du bois au Prater, dans le moment le plus intéressant, un bruit affreux se fait entendre en s'approchant de nous avec la plus grande rapidité.
A peine eus-je le temps de me dire : voici enfin la punition de tous mes péchés et entre autres celui qui se consommait que, quoique je regardasse à terre plutôt qu'au ciel, je vois sauter trente biches au-dessus de notre tête.
On conviendra que c'était bien de quoi arrêter le pécheur le plus endurci. " (2)
Mieux vaut deux jambes élancées et dénudées de Cyd Charisse ou de Marilyn Monroe que n'importe quelle leçon de moraline sociale.
Il faudra vous y faire !
à suivre
Philippe Chauché
(1) Lâchez tout / Annie Lebrun / Sagittaire / 1978
(2) Lettres et pensées du Prince de Ligne / In Texte Tallandier
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Ah, la moraline, Philippe. S'infiltre toujours là où on ne cherche pas.
RépondreSupprimerLe retournement est un mot délicat, à dénuder avec grande précaution.
Pour le reste je n'aurais qu'une chose à dire ...
:)
n'aurai
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMathilde, il en va du sexisme comme de la guerre, à la confondre avec la paix, on fait le lit des néogâteux gélatineux ( voir Daniel Accursi - Le néogâtisme gélatineux - Gallimard ).
RépondreSupprimerBien à vous
Philippe Chauché