samedi 31 mars 2012

Près du Large



Les Sables d'Or - quel nom ! - face à l'Océan bleu-vert, ciel bleu qui au large se fond dans le gris, des moineaux, quelques surfeuses sulfureuses, le compte à rebours du temps qui n'en finit pas, il ouvre l'Infini : lecture solaire, Venise-Biarritz aller retour, retour permanent sous la protection visible du phare - Ode Maritime - Marcelin Pleynet lui fait signe  : " Venise a quelque chose de poétiquement romanesque qui implique la musique... et c'est aussi ce qui accentue nerveusement ma sensibilité : l'incessant dialogue ( répons ) du ciel et de la mer avec les lumières mouvantes sur de multiples, infinies partitions : le cri des mouettes, leur envol... " même sensation ici, dans le frémissement régulier des vagues qui n'en finissent, le sable est une partition que lit l'océan, et où il écrit d'un pied leste, ce qui sera dit demain, et qu'effacera une main inconnue à la tombée de la nuit.
Prés du large il écrit, et cela s'appelle une éclaircie.

à suivre

Philippe Chauché 

1 commentaire:

  1. Être dans un lieu où l infinitude de l'océan est permanence tandis que le flux des vagues autorise toutes les réécritures sur le sable offre un rassurant oxymore. On comprend votre bien-être.

    RépondreSupprimer

Laissez un commentaire