lundi 26 janvier 2009

L'Année Chinoise



Notre temps est celui de l'imposture, et il possède son propre accélérateur de mensonges. Personne ne semble s'en émouvoir, cela n'a évidemment aucune importance. Nous sommes quelques uns à miser sur le silence de l'Orient et le rythme de l'Occident et l'inverse.
Notre calendrier est d'aujourd'hui, d'hier et de demain, il affirme sereinement l'immortalité du Temps et de l'Instant.

Nous avons en main des "lames" marseillaises divines, bien malin qui tenterait de nous les dérober :

" Connaître, c'est ne pas connaître ;
voilà l'excellence.
Ne pas connaître, c'est connaître ;
voilà l'erreur.

Qui prend conscience de son erreur
ne commet plus d'erreur.

Le saint ne commet aucune erreur
parce qu'il en prend conscience ;
voilà pourquoi il évite toute erreur. " (1)

Sans crainte nous savons que le Temps est nôtre à l'Instant où nous écrivons, lorsque nous écoutons pour la millième fois, le Concerto n°2 KV 211 en ré majeur de Mozart sous la baguette de Jos van Immerseel, ou la Suite Anglaise n°4 en F majeur de Bach sous les doigts chinois de Glenn Gould, ou encore les Variations Goldberg, BWV 988, enregistrées en 1955 à New York City :





" Le temps, en chinois, est exprimé par le caractère shi (prononcé au 2° ton). Il signifie le temps, l'heure, le moment, l'occasion. Il peut aussi être employé pour dire souvent, de temps en temps, tantôt-tantôt. L'idéogramme en formé de ri, soleil, jour et de zhi, pied, sans oublier l'écho discret de cun, pouce. Le soleil brille, le temps est là, je suis planté sur mes pieds, mon pouce est un soleil sonore, je respire avec les talons. " (2)

Nous, c'est moi et eux, c'est cette traversée du Temps dans l'Instant.

à suivre

Philippe Chauché

(1) Lao-tseu / Tao-tö king, LXXII / Philosophes taoïstes / traduct. Liou Kia-Hway et Benedykt Grympas relues par Paul Demiéville, Etiemble et Max Kaltenmark / Bibliothèque de La Pléiade / Gallimard / 1999
(2) Les voyageurs du temps / Philippe Sollers / Gallimard

2 commentaires:

  1. La seule voie salvatrice de l'espèce humaine c'est l'amour... mais sans poil autour!

    Dieu serait bon & miséricordieux, seul lui le sait. Notre être exalté par un monde toujours plus... va vers le moins de la conscience, le moins de l'imposteur, le moins du simple & du quelconque...

    L'ignorance, les pseudo connaissances pour faire bien en société, les inconsciences scientifiques, toutes ces moins mauvaises des solutions de gagne-petits de pousse-mégots font ce monde... de "petit peu", d'être hilaires & béats devant le miroir de leur bêtise et de leur ignorance... qui s'y complaise & y végètent.

    "Je ris de voir si belle en ce miroir" disait la Castafiore, elle ne savait pas que sa belle soeur, la mère Denis poussait la brouette de sa bêtise, abondante & criante. Et qu'elle beuglait la misère des ignorants, soumis & dociles, en mal d'une image plus vraie & surtout plus grande.

    Humain, lève toi & marche sans savoir où va le chemin ton intuition ton instinct, ta conscience te conduiront à la vérité , à ta vérité.
    Mistral disait les arbres qui creusent profonds leur racines, sont ceux qui montent hauts...
    Cherchons ces hauteurs d'esprits sans oublier que la fange, est le résultats semi-solide de l'amalgame des poussières d'où nous venons & où nous retournerons. En cela la science ne peut rien y faire d'autres que se soumettre

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  2. La seule voie salvatrice de l'espèce humaine c'est l'amour... mais sans poil autour!

    Dieu serait bon & miséricordieux, seul lui le sait. Notre être exalté par un monde toujours plus... va vers le moins de la conscience, le moins de l'imposteur, le moins du simple & du quelconque...

    L'ignorance, les pseudo connaissances pour faire bien en société, les inconsciences scientifiques, toutes ces moins mauvaises des solutions de gagne-petits de pousse-mégots font ce monde... de "petit peu", d'être hilares & béats devant le miroir de leur bêtise et de leur ignorance... qui s'y complaisent & y végètent.

    "Je ris de me voir si belle en ce miroir" disait la Castafiore, elle ne savait pas que sa belle soeur, la mère Denis poussait la brouette de sa bêtise, abondante & criante. Et qu'elle beuglait la misère des ignorants, soumis & dociles, en mal d'une image plus vraie & surtout plus grande de leur médiocrité rassurante, à leurs yeux vides.

    Humain, lève toi & marche sans savoir où va le chemin de ton intuition, de ton instinct, ta conscience te conduiront à la vérité , à ta vérité.
    Mistral disait : " les arbres qui creusent profonds leur racines, sont ceux qui montent hauts... vers le ciel"
    Cherchons ces hauteurs d'esprits sans oublier que la fange, est le résultats semi-solide de l'amalgame des poussières d'où nous venons & où nous retournerons. En cela la science ne peut rien y faire d'autres que se soumettre & d'accepter cet éternel retour du solide au mou & au liquide avec l'esprit en plus...

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