Pablo Ruiz y Picasso 1881-1973
" Mon idéal est une certaine froideur. Un temple, qui sert d'enceinte aux passions, sans y intervenir. " (1)
L'idéal de l'homme, arriver à méconnaître la femme.
Toute jouissance n'est qu'un égarement.
" Les statues ne tournent pas la tête, parce qu'elles savent que, si elles le faisaient, elles se changeraient en d'éphémères êtres mortels. " (2)
Sa mémoire, une constellation de saveurs.
Elle s'offrait comme d'autres se suicident.
à suivre
Philippe Chauché
(1) Remarques mêlées / Ludwig Wittgenstein / 1929 / traduct. Gérard Granel / GF Flammarion
(2) Greguerias / Ramon Gomez de la Serna / traduct. Jean-François Carcelen et Georges Tyras / Cent Pages
Il peut y avoir effectivement dans certaines offrandes amoureuses comme un acte suicidaire car plus rien n'a d'importance à ce moment là que l'offrande elle-même ! L'immense plaisir de donner sans compter, même pas sur la vie. Paradoxalement, c'est sans aucun doute la posture la plus vivante qui puisse exister.
RépondreSupprimerVotre tirade est remarquable !