lundi 31 janvier 2011
Amusements
" C'est ne plus nous estimer assez que nous communiquer. Nos vraies expériences capitales sont tout sauf bavardes. Elles ne sauraient se communiquer, même si elles le voulaient. C'est qu'il leur manque la parole. Ce pour quoi nous trouvons des paroles, c'est que nous l'avons dépassé. Dans tout discours, il y a un soupçon de mépris. La langue, me semble-t-il, n'a été inventée que pour des choses médiocres, communes, communicables. Par le langage, celui qui parle se vulgarise. Extrait d'une morale pour sourds-muets et autres philosophes. " (1)
Et pendant ce temps, les VRP de la moraline s'en prennent aux belles communistes balnéaires !
à suivre.
Philippe Chauché
(1) Crépuscule des idoles / Friedrich Nietzsche / traduc. Jean-Claude Hemery / Gallimard
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Mes vagabondages psychanalytiques m'amènent à citer Lacan:
RépondreSupprimer"Dans la perspective freudienne, l'homme, c'est le sujet pris et torturé par le langage."
Grâce à votre blog, je m'efforce à un ping-pong épistolaire quotidien!C'est un excellent et délicieux exercice!
Merci et à bientôt
Maia
Cela pourrait s'appeler un "mano a mano " comme à la grande époque de Joselito / Ponce. Jamais la percale ne fut aussi bien brodée, puis Tomas et Morante renversèrent le Temps du " ruedo ", mais c'est une autre histoire.
RépondreSupprimerBien à vous
Philippe Chauché
Si vous saviez comme je vis de près, de très près, le frôlement des véroniques et des statuaires...
RépondreSupprimerSombras negras de mi campo, hombres de luces vestidos que olvidan el miedo, delante un buen fuego...
Mi vida huele a toros...
Pero esto tambien es otra historia
Muy bien !
RépondreSupprimerUna suerte es un abrazo, y un abrazo una luz !
Historia de vida, historia de los toros, historias de resurrección.
La vie qui n'embrase par le verbe est une vie perdue et inversement.
Suerte.
Philippe Chauché