La diplomatie s'applique aussi à la tauromachie. François Zumbiehl, le plus madrilène des français qui l'a exercée notamment en Espagne, a su mettre son savoir au cœur de sa passion : faire parler les toreros et surtout les écouter - Des taureaux dans la tête -. Il voit sa première vraie course à Bayonne en 1956, sur le sable de Lachepaillet : " Aparicio - visage impassible avec je ne sais quoi de vulnérable, peut-être à cause de ses paupières lourdes et de son nez aplati comme celui d'un boxeur - ; Litri, au costume de pénitence (violet "nazaréen" et or), faisant virevolter la mase noire, tandis que son regard était dans les nuages ; Antonete, dont la figure un peu molle était cependant tendue par la concentration. " (Taurines)
Il reste de ce qu'il a vu, des livres, traces de ses tauromachies décomposées. Il écrit sous l'inspiration d'une saeta flamenca, au plus près du doute, du drame et parfois du triomphe, au cœur d'un battement, d'une respiration, d'un silence, comme les toreros on le rassure des barrières, on lui souffle le mot, la phrase, une métaphore : bien, bien torero !
Il reste de ce qu'il a vu, des livres, traces de ses tauromachies décomposées. Il écrit sous l'inspiration d'une saeta flamenca, au plus près du doute, du drame et parfois du triomphe, au cœur d'un battement, d'une respiration, d'un silence, comme les toreros on le rassure des barrières, on lui souffle le mot, la phrase, une métaphore : bien, bien torero !
Philippe Chauché
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