Son visage est à jamais lié à celui de son frère Christian, Nimeño, le torero disparu le 25 novembre 1991 après son terrible accident dans les arènes d'Arles où un toro de Miura a fracassé son destin.
Avant d'accompagner son frère sur la planète des toros, Alain Montcouquiol a lui aussi porté l'épée et la montera. Aujourd'hui, il écrit avec la même science et la même ferveur, le même doute et la même grâce.
Avant d'accompagner son frère sur la planète des toros, Alain Montcouquiol a lui aussi porté l'épée et la montera. Aujourd'hui, il écrit avec la même science et la même ferveur, le même doute et la même grâce.
Alain Montcouquiol continue d'accompagner son frère par ses livres - ces anges de sollicitudes -, il y a Recouvre-le de lumière, Le sens de la marche, Le fumeur de souvenirs, il y a des souvenirs qui nourrissent l'imaginaire et des imaginaires qui naissent des souvenirs.
" La corrida est finie. Le lit est défait, les draps froissés, tous les tiroirs et les portes des armoires sont ouverts, les cendriers sont pleins... il y a du sable sur la moquette à l'endroit où Christian s'est déshabillé, une serviette encore humide pend au robinet du radiateur... il flotte dans la chambre une tiède odeur de lessive : c'est la buée de la douche, l'odeur du shampooing et la fumée du tabac brun mélangées... Aujourd'hui, comme l'a répété Federico en débarrassant la chambre : " La chance n'était pas là. "
Philippe Chauché
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