"... C'est dans les mots portés haut que nous trouvons une autre énergie, un autre souffle, une autre musique, une façon différente d'être au monde. Cela demande une certaine position du corps. La colonne d'air doit avoir libre cours, les épaules légèrement retomber, les jambes ouvertes. Le poids se porte sur la plante des pieds, les mains ponctuent le ryhme, les hanches le fixent, les jambes enflamment le tablao, le ventre durcit, les yeux fixent cet espace de vie et de lutte, les seins explosent dans leur liberté retrouvée, et c'est une merveille. Plus tard, une autre déesse croisée sur les bords du Rhône m'a appris la lecture optique de la peau, sourcils envolés, bouche opale, peau de pétale, verbe libre, étoile filante du bonheur, je l'embrasse et disparaîs. Toute la mémoire du monde dans ses notations, je les conserve. Trésor lumineux..." (extrait d'un roman à paraître)
Je cultive mes amitiés électives, je les fais vivre, je suis un jardinier expert dans l'art de faire pousser les fleurs sauvages.
Mes amitiés électives ont des noms de fleuves, de caravelles, de fleurs, d'instruments de musique, de rues secrètes, de villes, de déserts.
Mes amitiées électives m'élisent dans leur regard lorsqu'elles le souhaitent, et j'en suis bien heureux. Il convient seulement d'être au coeur de l'art de l'Etre. Je suis, donc je vis. J'aime, donc je vibre. Je me fais musicien de leurs envolées, et écrivain de leurs improvisations. Ma méthode est simple et rigoureuse. Elle ouvre le monde à la vie langoureuse.
Ce texte est dédié aux fées amoureuses du temps qui se reconnaîtront.
à suivre
Philippe Chauché
mercredi 23 janvier 2008
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