" Qui n'aime ce qu'il a aimé ? Il faut aimer le perdu et aimer jusqu'au jadis dans le perdu.
Jusqu'au Jardin dans l'extinction de la nature et jusqu'au Paradis dans le Jardin.
Il faut aimer le manque et non pas chercher à s'émanciper de lui.
Il faut aimer la différence sexuelle ;
aimer la nudité dans les orifices de la nudité ;
aimer la perte.
Il faut adorer le temps. "
Comment ne pas ouvrir à nouveau les livres de Pascal Quignard, et notamment Les Ombres errantes, lorsque l'on s'invite dans l'Aventure Amoureuse.
Correspondances de pensées et de sensations, rencontre entre la peau et la cérémonie du Thé, association entre la Grèce et la Chine.
Il faut adorer le temps, c'est ainsi seulement que l'on peut comprendre ce que veut dire l'Aventure Amoureuse, dans la différence sexuelle.
Il faut aimer gagner son temps dans le Paradis, l'Enfer nous en fait perdre jusqu'à l'envie du mouvement.
Il faut aimer la nudité de l'espace, des corps et du mouvement, la nudité absolue du regard d'une danseuse de Tango, d'une aventurière amoureuse des Cercles lumineux de Y. Haenel.
Je gagne le temps d'aimer dans l'Aventure Amoureuse.
à suivre...
Philippe Chauché
jeudi 17 janvier 2008
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