dimanche 10 juillet 2011
Les Vertiges du Hasard (10)
photo Simon Annand
C'est là un précipité de théâtre, note-t-il, au sens chimique du terme, lorsque le corps solide et insoluble prend naissance de sa confrontation au liquide. Le texte de Jon Fosse est par essence ce corps solide, dans sa beauté noire, sa troublante étrangeté, sa désespérance lumineuse - peut-elle être autre ? La mise en scène de Patrice Chéreau ce liquide qui rend possible la transmutation de Je suis le vent, union sacrée avec les corps des deux acteurs, Tom Brooke et Jack Laskey, est ce que Rimbaud appelait mon alchimie du verbe. (1)
à suivre
Philippe Chauché
ps : suite au Vertiges du Hasard (9) - entendu à propos de Jan Karski ( Mon nom est une fiction ) - " il ne manquait qu'une chose à la fin : Gaza ", " ils tournent en rond les Juifs et ils me fatiguent ", " toujours la même histoire ", " et pendant ce temps Israël surveille ses ghettos, les territoires ", " ridicule d'accuser ainsi l'Amérique ", " blablablablablabla ". Ils tournent dans Avignon et sont consumés par les flammes !
(1)I am the wind / Je suis le vent / Jon Fosse / mise en scène Patrice Chéreau / Festival d'Avignon jusqu'au 12 juillet
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Merci pour les dernières chroniques. J'ai l'impression de vous suivre de scène en scène et de quitter votre blog, comme rassasiée.
RépondreSupprimerMalgré tous ces "vertiges du hasard" nous ne venons pas vous lire par hasard.
Belle soirée à vous
Maia