jeudi 14 juillet 2011
Les Vertiges du Hasard (13)
Il est des certitudes qui ne méritent aucune remarque, note-t-il, Avignon perdrait de sa superbe sans la présence en chair et en mots de Valérie Dréville et Laurent Poitrenaux, l'un embrasant Karski, l'autre traversant les phrases rebelles de Sylvain George, ainsi va le théâtre, il est le saisissement de l'invisible et de l'indicible.
Les corps perdus, oubliés, réduits et déchirés, trouvent dans le corps de l'acteur, ce que le corps politique ne sait offrir, et c'est tant mieux, là sur le plateau se joue une autre renaissance, un miracle gnostique que seuls peuvent voir les hommes qui savent quitter leur pauvre statut d'humanoïde.
photo Pascal Victor/ArtComArt
à suivre
Philippe Chauché
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Là, sur le sable, se joue une autre renaissance, un miracle gnostique que seuls peuvent voir les hommes qui savent quitter leur pauvre statut d'humanoïde...
RépondreSupprimerTout est naturelle...
La Mort hante (vous avez dit Morante?)
Bien à vous
Maia
Et chère Maia, ils transforment le sable en or, et si la mort hante, d'une trinchera ils l'épuisent, comme un Roman ( vous avez dit Tomas ? ).
RépondreSupprimerBien à vous
Philippe Chauché