vendredi 9 mai 2008

Le Visible et l'Invisible

Cela pourrait se lire comme un jeudi de lumière, du visible et de l'invisible, cela pourrait se voir comme un état de grâce, de saveur et de savoir. Les grands toreros ne montrent pas ce qu'ils dessinent sur le sable, les grands toreros inscrivent leurs faenas dans notre mémoire à l'encre sympathique. Julian Lopez El Juli a le savoir d'un père de la tauromachie et la saveur miraculeuse d'un encyclopédiste. Le jeune homme est un mathématicien de l'allégorie secrète, un peintre du vide, un musicien du silence et de l'invisible.

" Rosée blanche sur la ronce
une goutte
sur chaque épine " (1)

Que les fées le protègent.

Que mille transparences te parlent de moi

à suivre

Philippe Chauché

(1) Buson / Anthologie Haïkus / traduct. Roger Munier / Fayard

3 commentaires:

  1. waouh !!! je viens d'aller consulter le site officiel de Sébastien Castella où j'ai pu visionner pas mal de vidéos.
    Je confirme, ce toréo est un maître dans l'art de la corrida, il est époustouflant de grâce, de beauté, c'est un magicien ! J'ai tout simplement halluciné par son charisme, c'est un grand, surtout compte tenu de son âge. A suivre de près. Mathilde

    RépondreSupprimer
  2. euh, pas tout compris au fonctionnement des "commentaires", mais je re-essaye : j'ai oublié de préciser que j'ai vu aussi des vidéos de Julian Lopez El Juli, effectivement c'est un excellent torero, mais je préfère le style de Sébastien Castella, mais à priori seulement, n'ayant vu ni l'un ni l'autre en vrai, et puis à ce niveau de tauromachie je chipote un peu, non ? Mathilde

    RépondreSupprimer
  3. Ah non non non mathilde c'est justement à ce niveau de tauromachie que la discussion devient intéressante...

    RépondreSupprimer

Laissez un commentaire