Le Lieu de la Vie, le Lieu de la Musique, le Lieu du Silence, effraction du Temps et de son mouvement, c'est ce qu'il se dit.
Son regard se porte en portée claire, il ignore les effractions, note-t-il.
Tout est clair dans la Révélation du sourire de l'Inconnue, et cette Révélation féconde la pensée du corps présent.
Il se souvient d'un Temps où le musicien occupa l'espace lumineux de sa tour, il se souvient d'un Temps où le musicien s'invita dans la clarté d'une douce nuit, il se souvient d'un Temps où la musique de Scarlatti ( 1660-1725 ) flirta avec ses mots et ses gestes. Il se souvient d'un Temps qui n'a jamais été aussi présent.
Il n'oublie rien du futur, du Temps embrassé qui embrase le ciel.
Regardez comment s'accordent vos deux mains au corps aimé et vous comprendrez sur l'Instant d'où vient la fausse note, c'est ce qu'il note, ajoutant, regardez-vous écrire, et vous vous verrez méditer sur l'éclat perpétuel d'un regard musical.
à suivre
Philippe Chauché
dimanche 11 avril 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Laissez un commentaire