" Le pavillon du roi de Teng
Le roi de Teng avait, prés des îles du grand fleuve,un pavillon élevé,
A la ceinture du roi dansait de belles pièces de jade,
et des clochettes d'or chantaient autour de son char.
Le jade a cessé de chanter, les clochettes ne se font plus
entendre ;
Le palais n'est plus visité que, le matin, par les vapeurs du
rivage, et, le soir, par la pluie qui ronge les stores en
labeaux.
Des nuages paresseux se promènent lentement, en se mirant
dans les eaux limpides.
Tout marche, rien n'est immuable ; les astres eux-mêmes
ont un cours.
Combien d'automnes a-t-il passé sur ce palais ? Le jeune
roi qui l'habitait jadis, où donc est-il ?
Il a contemplé comme nous ce grand fleuve, qui roule
toujours ses flots muets et profonds. "
Ouang-po (1)
Que mille bonheurs t'accompagnent dans tes voyages.
à suivre
Philippe Chauché
(1) Poésie de l'époque des Thang (traduits du chinois par le Marquis
d'Hervey-Saint-Denis ) Editions Ivrea
samedi 1 mars 2008
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