Bonheur de la musique, Rober Schumann sous les doigts de Wladimir Horowitz : plongée dans le temps, dans ce temps, le premier décembre 1969, le pianiste n'a plus d'âge, il enregistre l'opus 16 "Kreisleriana", liberté, légèreté, équilibre asolue, folie contenue et qui par instant éclate comme un orage de juillet sur la Cour d'Honneur. Défi au 19° siècle et à ses pleurs, l'autre siècle reprend sa place, celle de la liberté et de l'allègresse, un siècle des lumières explose et on ne le savait pas, et pourtant ils nous avaient prévenus.
Il ne s'agit pas d'écrire sur la musique, mais d'écrire en musique, de laisser ses mains dériver sur le clavier de cette machine musicale, paradisiaque. Mes mots sont des notes, mes notes font naître des mots.
Il ne s'agit pas de vivre en musique mais de devenir la musique.
Regards sauvages et nourris de fleurs d'avril de quelques fées libres et musicales, c'est ainsi que va la vie, c'est ainsi que s'installe le bonheur.
à suivre
Philippe Chauché
mercredi 6 février 2008
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