samedi 23 février 2008

Eloges du Bonheur (7)

" Paris, la Provence, Florence, Jérusalem, Athènes, ces noms-là prouvent une chose : c'est que le génie ne saurait vivre sans un air sec et un ciel pur, c'est-à-dire sans échanges rapides, sans la possibilité de se ravitailler continuellement en énergie par énormes quantités. " (1)
" Adieu, tristesses hésitantes de mon printemps ! Adieu, neiges d'un juin perfide. Je suis devenu tout été, je suis midi en plein été - l'été sur la cime des cimes avec ses ruisseaux froids et sa paix bienheureuse : oh ! venez ici, mes amis, pour que le calme soit encore plus radieux. " (2)
Nous y sommes, nous ne vivons pas n'importe où, regardons ce qui nous occupe ici, tout près dans cet espace qui est le notre.
Le temps, est là, et nous le transformons par notre seul regard. Notre regard et nos pensées dans le " midi " en plein été.
Nous écrivons dans l'été de nos pensées, nos histoires aiment cette chaleur d'un été permanenent, nous sommes cet été là, en plein soleil nous écrivons beaucoup mieux, que sous la pluie, légers vêtus notre plume est plus légère, plus vive, plus musicale, plus amoureuse.

Ecrivons, écrivons, et que mille mots s'élèvent dans le ciel de Provence et retombent en pluie de fleurs sur ton visage.

à suivre

Philippe Chauché


(1) Friedrich Nietzsche / Ecce Homo / 10/18
(2) d° / Ainsi parlait Zarathoustra / 10/18

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